Avec le soutien de l'ONG NEIA , Fan­ta Yan­na (ori­gi­naire de De­dou­gou au Bur­kina Fa­so et ayant étu­dié en Alle­mag­ne) a loué en 2016 un lo­cal sur pla­ce où les en­fants issus de fa­mil­les an­alpha­bètes pou­vaient béné­ficier d'un sou­tien sco­laire. Après une école mater­nelle, une école pri­maire a été ou­verte en 2018 et une école pro­fes­sion­nelle le sera en 2022. Nous avons déjà fi­nan­cé la con­struc­tion et l'équipe­ment de la bi­blio­thè­que scolaire.

En 2025, l'école pro­fes­sion­nelle sera agran­die pour ac­cueil­lir un atelier d'ap­pren­tis­sage de me­nui­serie. La con­struc­tion du bâti­ment est fin­ancée et une in­stal­la­tion so­laire est dis­poni­ble pour faire fon­ction­ner la menui­se­rie. Cet­te fois-ci, la fon­da­tion finan­ce l'équipe­ment de l'ate­lier d'ap­prent­is­sage avec les ma­chi­nes et les outils de menui­serie né­ces­saires. 

L'école professionnelle de De­dou­gou est l'une des rares pos­sibili­tés de for­ma­tion con­tinue pour les jeu­nes. Grâce à cet ap­pren­tis­sage uni­que dans la ville, ils ont de très bon­nes pers­pec­ti­ves d'em­ploi après l'obten­tion de leur di­plôme. Cela leur donne des per­spec­tives d'ave­nir et les dis­sua­de de se tour­ner vers la cri­mi­nal­ité ou l'émi­grat­ion. Cha­que année, 30 jeunes de­vrai­ent ob­tenir leur di­plôme re­con­nu par l'État.